Irene Kopelman, Treelines, 2015. Courtesy de l’artiste ete Labor, Mexico City
Extraits du texte de Juan Canela, commissaire de l’exposition
[Irène Kopelman] étant intéressée, dès le début de sa carrière artistique, par la notion de paysage, ce n’est pas un hasard de voir ce projet se développer dans les Alpes – sorte d’antonomase de l’environnement naturel –, là où s’est certainement forgée l’image de carte postale du paysage de montagne présente dans l’imaginaire collectif. En octobre 2012, elle débute une résidence à la Fondation Laurenz à Bâle où elle engage une recherche autour de ce projet. L’été suivant, une fois la neige des sommets disparue, elle effectue sa première ascension vers les glaciers alpins, où elle se confronte de nouveau aux blanches configurations gelées, expérience qui marque le début de ce qui sera On Glaciers and Avalanches. Le recul des glaciers donne la mesure des changements climatiques et de l’impact irréversible de l’humanité sur notre planète.
Marcher en montagne nous fait nous sentir insignifiants. La montagne l’emporte, elle s’impose. Toujours. Les volumes de roche, de glace et de végétation qui nous entourent, nous rappellent en notre for intérieur que nous faisons partie d’un tout insaisissable avec lequel nous devons établir un dialogue. Lors de ses randonnées, Kopelman accompagne divers scientifiques en tentant de comprendre ce paysage, de le décoder et d’apprendre son fonctionnement. Les connaissances partagées avec ces spécialistes donnent à Kopelman la possibilité d’accéder à ce paysage en tant qu’artiste, de savoir que dessiner dans un lieu qui a été étudié et exploré de fond en comble, traversé par la civilisation et représenté de toutes les façons possibles. Les marches, les conversations et les expériences en montagne fonctionnent comme des points d’accès à un grand laboratoire en plein air qui lui permet d’envisager une méthodologie concrète. Une méthodologie qui l’amène à observer avec attention des éléments isolés du paysage, différents conglomérats atomisés qui révèlent autant la complexité de celui-
Si le dessin fait ici le lien entre la montagne et l’humain, diluant la séparation entre culture et nature, l’exposition constitue au moins un des dispositifs qui va le rendre public. Nous nous demandons alors, en tant qu’artiste et commissaire, comment penser la présentation d’une œuvre où le temps, la climatologie, le processus de travail, le dialogue et le contexte ont un poids si spécifique, mais aussi quelle peut être la relation entre ce processus de recherche et de production en montagne, et la méthode pour concevoir un espace d’exposition qui permette de communiquer le travail au public. Au moment de concevoir et d’articuler l’exposition, nous avons donc tenté de déplacer certaines des préoccupations inhérentes à ce projet en particulier – et à la pratique artistique d’Irene Kopelman en général – au sein de notre processus de travail commun.
Mais de tout ce que l’artiste a vu lors de ses expéditions, quelle part a fini sur le papier et quelle autre a été omise ? Est-
Nous ne connaissons pas les réponses avec certitude, mais peut-
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Communiqué de presse
Le Centre Rhénan d’art contemporain présente une exposition d’Irene Copelman intitulée On Glaciers and Avalanches. Cette exposition fait suite à des explorations effectuées entre 2012 et 2014 par l’artiste argentine dans les glaciers alpins après une résidence à la Fondation Laurenz à Bâle.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 15 octobre 2017 au 14 janvier 2018. CRAC Alsace, 18 rue du château -
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