Dans le cadre de Art Grandeur Nature, manifestation impulsée par Synesthésie
Conçue par les artistes bruxellois LAb[au] pour l'espace public de Saint-
fLUX, binary waves se compose d'une série de panneaux qui réagissent au flux de cet espace public (piétons, voitures, bus, ondes électromagnétiques des téléphones portables et des gsm...). Chaque signal détecté est retranscrit de manière à la fois cinétique, sonore et lumineuse, révélant l'extraordinaire mobilité urbaine de ce lieu.
Les impulsions générées par les flux environnants se transmettent de panneau à panneau en décrivant un mouvement ondulatoire partant du premier panneau vers le dernier, puis rebondissant sur celui-
Les jeux lumineux et sonores de l'installation traduisent le rythme de l'activité urbaine. Selon le type de flux représenté, les panneaux s'illuminent de deux couleurs différentes: la rouge transcrit les champs électromagnétiques, la blanche les passages des gens, des voitures, des bateaux...
L'intensité et la fréquence des signaux lumineux varient selon l'intensité du trafic et des des ondes électromagnétiques environnantes. Parallèlement, tout signal détecté provoque un son qui amplifie la lecture des flux. Il se forme alors une nappe sonore qui participe elle aussi à révéler le rythme de l'activité urbaine. Le dispositif se réfère au code binaire, convention propre à de nombreux systèmes de communication et de transmission d'informations.
Ce principe de "réécriture" des flux urbains vise à former une nouvelle vision de la relation entre le citoyen et l'espace public, fondée sur le principe selon lequel chaque individu est acteur de cet espace public. Il instaure une interaction entre l'individu et l'oeuvre qui ouvre la voie à une nouvelle appréhension du territoire urbain et à la possibilité de le "réinventer".
Photographies prises par Marika Prévosto et Philippe Chevalier lors de la Nuit Blanche 2008, 4 octobre vers 22h00.
Proche gare Saint-
20.07 -
Archives expositions personnelles (L)
L’art qui dialogue avec l’environnement
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés