Détail des oeuvres
Time-
Time-
Avec Time-
Landstream
Landstream comporte un terme anglais « stream » qui signifie le flux, ou dans la terminologie informatique : le flux continu de l’information en temps réel. « Land » provient de « landscape », car il s’agit d’un nouveau type de paysage.
Landstream est un programme expérimental qui permet de créer une représentation de paysages à travers l’analyse des flux (stream) qui traversent un espace donné (land). Ce paysage se présente sous forme picturale, statique ou animée, dans laquelle des données scientifiques initiales se transforment en information visuelle.
Matériellement, l’oeuvre est issue d’une performance qui a eu lieu à Paris, avenue Georges V : elle est réalisée comme une grande toile par des graffeurs de Hackable Devices qui stigmatise la pollution électromagnétique de l’environnement alentour et résulte du travail mené par un scientifique dans la captation des variations d’ondes électromagnétiques.
Au centre d’art contemporain, l’installation se décline en six châssis accolés : scénographiés, ces « landstreams » sont exposés dans le logis en lien avec un tirage disposé à proximité qui explique le procédé et l’histoire même de ces images nées d’actions scientifiques à des fins artistiques.
Crossing flow
Dans le logis, avec Crossing flow, il s’agit de mettre en scène la volonté d’accroître nos performances en mobilité. L’oeuvre s’organise autour de voitures automatisées équipées d’un système de reconnaissance vocale qui sont en action au sol. Dans chaque voiture une bande son différente est diffusée. Les véhicules obéissent aux mots clé détectés dans le texte et se déplacent dans la salle en fonction de ces commandes. Les textes utilisés dans l’installation sont les textes à la base de l’installation Paradise.
La croissance questionnée par l’artiste sous-
Ces innovations reposent sur de nouveaux systèmes de navigation par mémoires d’images vidéo de scènes en milieux extérieurs, d’images panoramiques délivrées par capteur radar tournant embarqué sur le véhicule ou encore des systèmes de localisation et de guidage basés sur une stratégie cognitive multi-
Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (K)
Olga Kisseleva, Crossing flow au château des Adhémar
Olga Kisseleva, Crossing flow : détail des oeuvres
Château des Adhémar, Montélimar -
Exposition du 23 juin au 23 septembre 2012. Château des Adhémar -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Paradise
Dans la chapelle, l’oeuvre Paradise combine des extraits des Livres des quatre grandes religions monothéistes qui ont marqué le 20e siècle : la Bible, la Torah, le Coran, ... et le Capital de Marx.
Ces quatre livres sont marqués par un élément commun, qui constitue à la fois la promesse et le bien-
Tous ces livres nous proposent soit de rejoindre un paradis après notre passage sur terre, soit de créer un paradis sur terre.
La combinaison libre des extraits de ces textes, sacrés ou sacralisés, permet à chaque spectateur de construire un système de valeur qui lui est propre en fonction de ses aspirations, plutôt que de se fondre dans une religion standard.
Techniquement, il s’agit d’un « tag électronique », dont l’interface conduit au mot « Paradis » composé d’un ensemble de fragments de textes issus des quatre différents livres. Ces fragments sont inscrits sur des carrés de bois en technique d’icône, et répartis selon quatre couleurs, au regard des quatre livres.
Collapsar
Dans la loggia avec l’installation Collapsar, il s’agit de conscientiser, symboliquement et visuellement, la place et la responsabilité de chacun dans le monde d’aujourd’hui que l’artiste interroge par l’absurde.
En effet, par le truchement d’un miroir sphérique accroché au plafond et qui reflète l’espace à 360°, le spectateur, convié à se placer à l’intérieur de l’espace conique juste en dessous, disparaît du champ de vision. L’image étant renvoyée vers l’infini par le miroir, mais les rayons de perception de la réduction du cône étant parallèles à sa surface, le spectateur devient inexistant. Le miroir reflète tout l’espace de la salle, sauf le spectateur, placé pourtant juste en dessous.