Communiqué de presse

La forêt de Huelgoat est une forêt domaniale vaste de 1147 hectares qui s’est développée pour l’essentiel sur des terrains granitiques entre 80 et 210 mètres d’altitude. Elle est un reste de l’antique forêt de Brocéliande.


Installation de Yann Kersalé :
Plusieurs braseros deviennent des fanaux éclairant le chaos de pierres et la rivière, dans le mystère des rouges.

Thème : la fragilité et la force de la nature, l’émerveillement d’une « leçon de choses »…


A projet exceptionnel, site exceptionnel. Première étape du road-movie breton entamé par le sculpteur de la nuit Yann Kersalé, Huelgoat ; sa forêt aussi légendaire qu’entourée de mystères, et son « chaos du diable », propriété du Parc naturel régional d’Armorique. L’artiste y agence ses installations éphémères pour un tournage hors du temps le lundi 11 juillet, entre lumière brûlantes et noir de cendres…


C’est une terre de légendes. En elle, se cachent d’innombrables vestiges préhistoriques et un site baptisé d’un nom cinématographique à faire trembler les plus téméraires : « Le chaos du diable ». En Yann Kersalé a décidé de s’y arrêter, d’un installer ses ouvrages de lumières comme d’autres agencent des intérieurs. Huelgoat, « le bois du haut » en breton, prolongement de la forêt de Brocéliande, s’apprête ainsi à vivre quelques heures illuminée par le talent de cet artiste hors normes, défiant la nuit, la déchirant de lumières tour à tour féeriques, inquiétantes, vivantes.


Le chaos du diable, le bien nommé

Forteresse celte imprenable dès le 1er siècle avant JC, avant de devenir, au XIIe siècle, le centre militaire des seigneurs bretons, Huelgoat abrite en son sein 600 hectares d’une forêt baignée de mystères et de mythes auxquels Yann Kersalé rend un hommage éblouissant. Sur quelques centaines de mètres, perchés au-dessus de la rivière serpentant autour des amas de roches offrant au Chaos du Diable une dimension cyclopéenne, Yann Kersalé a installé un brasero gorgé de bois flottants préalablement brûlés. Ainsi enflammé, le brasero devient lanterne et transforme la rivière et son environnement en un bras rougeoyant. Poétique, inquiétant, incandescent, le chaos du diable n’aura probablement jamais aussi bien porté son nom.


La nature est un art

Avec un tel dispositif, Yann Kersalé dessine le grand jardin du monde, donne à voir la fragilité mais aussi la force de la nature. Il s’agit, par le biais de cette première escale du voyage breton mené par l’artiste, d’esquisser la place de l’art dans le paysage, de permettre au public de s’émerveiller « d’une leçon de choses ». A la nuit tombante, quand le noir se fera sur la terre sauvegardée, les roches ont viré au rouge dans une lente respiration et le feu a allumé la voûte des arbres alentour.

















 







Archives expositions personnelles France

Archives expositions personnelles (K)

Yann Kersalé, Les phares de la forêt
 Huelgoat- 11.07.2011   
 Espace Fondation EDF, Paris - 28.10.2011 - 04.03.2012

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Yann Kersalé, Les phares de la forêt, Huelgoat