L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Tisser des liens entre les humains, entre la faune et la flore, semer des graines d’idées pour apprendre à vivre sur une planète abîmée, sont les pistes de l’exposition Nouer le Reste, présentée au CEAAC à Strasbourg. Inspirée des fictions et des « savoirs situés » développés par Donna Haraway, Vinciane Despret, Anna Tsing et Ursula Le Guin, l’exposition appelle à l'évolution du regard porté sur notre planète et ses habitant.es, afin de tenter de gérer le trouble, après l'échec du capitalisme. En voici quelques propositions.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 12 juin au 26 septembre 2021. CEAAC -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
L'installation Inframince (Mont-
Golden Sentence (Il y a un trou dans le réel.) est une phrase écrite à la feuille d’or par Dora Garcia sur l’un des murs de l’espace d’exposition. Poétique et lumineuse, la formule « Il y a un trou dans le réel » se prête à de multiples interprétations. Comme une porte ouverte sur l’imaginaire, ce message énigmatique évoque des réalités à la limite de la fiction et invite les spectateur·rices à réfléchir à la réalité des choses, à s’extraire du quotidien ou encore à penser la reconstruction de notre monde abîmé.
L’installation Que faire ? de Jean-
Mappemonde, de Georges Lappas, représente une maison illuminée de l’intérieur.. Ses multiples ouvertures créent des silhouettes d’animaux, d’humains ou de végétaux. Elles se frayent un passage vers l’extérieur où des formes abstraites, découpées dans le même matériau que la maison, sont disposées au sol. En matérialisant dans Mappemonde ses échanges avec la nature et les communautés, Georges Lappas met en lumière l’importance de s’ouvrir à la richesse des autres cultures, réelles ou imaginaires.
Habba, œuvre de Younès Rahmoun, propose dans une animation de dessins un voyage introspectif dans une cellule vivante et énigmatique, à travers l’objectif d’un microscope. Un fond sonore sourd accompagne cette « pérégrination mystique », au cours de laquelle une plante et des fruits émergent d’une graine, grandissent et se développent pour donner à leur tour la vie. Habba, qui signifie graine en arabe, pousse dans l’obscurité et s’épanouit dans un monde invisible. Source de l’éclosion de la vie et image de l’acceptation du destin, elle symbolise l’univers entier.
Les dix estampes poétiques qui composent la série Natural History Part I -
Paths -
En étudiant le langage des animaux tout comme les facultés d’adaptation des champignons, une nouvelle narration commence alors à prendre forme autour de cette diversité de manières d’être au monde. Prendre conscience de son point de vue et cesser de prétendre à une objectivité illusoire ouvrent à une multitude de récits, qui ne sont plus uniquement anthropocentrés. Tantôt fourmi, tantôt géant, ou bien réduit à l’état de sensation, le·la spectateur·rice est invité, à partir d’une sélection d’œuvres d’artistes de renommée internationale, à se rapprocher de son environnement en changeant de peau. L’universalité d’un langage muet est mise en lumière pour apprendre à écouter le vivant et propager ses enseignements.
Artistes présentés : Julien Discrit / Dora Garcia / Jean-
Une sélection d’œuvres issues des collections des FRAC Alsace, FRAC Champagne -