Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Le texte de Julie Crenn, commissaire de l’exposition
Depuis 2016, Agir dans son lieu est un projet au long cours, un cycle de recherches, de résidences et d’expositions dédié aux liens qui existent entre les artistes et les paysan.nes. Après la Galerie Duchamp à Yvetot en Normandie (2017), Les ateliers des Arques dans le Lot (2018), le Transpalette à Bourges (2021), Agir dans son lieu s’installe en 2024 à la Galerie du Dourven – La Coopérative à Locquémeau. L’exposition propose une réflexion à voix multiples et situées à partir des mondes paysans.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
« Agis dans ton lieu, pense avec le monde » a proclamé Édouard Glissant. Le titre de l’exposition invite à penser nos lieux, penser le local pour analyser d’autres échelles. En ce sens, deux artistes ont réalisé une résidence à Trédrez-
D’autres artistes sont invité.es à présenter leurs œuvres : Julie Vacher fabrique une fable interespèce entre un oiseau (une bernache mécanique) et une algue (Ulva Armoricana). Dans la baie de la Fresnaye, elle a ainsi filmé au drone le littoral recouvert par la terrible marée verte. Dans la ferme familiale près de Plancoët, Damien Rouxel et les membres de sa famille performent le genre, l’histoire de l’art et le sacrifice des paysan.es. Aurélie Olivier, poétesse, autrice et éditrice, nous livre oralement son Corps de Ferme, un “texte terroir tout terrain” et intime à travers lequel elle hybride poétiquement les questions agroalimentaires, la famille et l’élevage. Toujours en Bretagne, du côté de Brest, Pascal Rivet sculpte et peint les éléments d’un imaginaire paysan : le cheptel et le bâtiment agricole. Si l’ancrage breton est particulièrement présent au sein de l’exposition, d’autres perspectives s’y connectent : à La Réunion, Kako et Stéphane Kenkle travaillent la terre pour cultiver des fruits et des légumes. Depuis quelques années, entre d’immenses champs de canne, ils travaillent à Kour Madame Henry dans le sud de l’île. Artgriculteurs, Kako et Stéphane Kenkle pensent une autonomie alimentaire par la culture et le futur lointain d’une forêt primaire par la plantation.
Individuellement ou collectivement, huit artistes pensent les réalités plurielles du monde paysan à partir de leurs expériences, de leurs corps et de leurs histoires respectives. Un mouvement s’opère entre l’art et l’agriculture, et inversement. Il s’agit alors de fabriquer et de proposer une conversation entre deux territoires pensés séparés, et qui portent pourtant des points communs et essentiels. Une conversation nourrie de choix (philosophiques, plastiques, économiques, politiques) qui nous invite à (re)penser les interdépendances, les invisibilisations, les absurdités, les violences, les nécessités. Des choix, les leurs et les nôtres, qui ont des conséquences directes sur le vivant dans son ensemble.
Exposition du 30 mars au 30 juin 2024. Salle de la Coopérative, rue du Port -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -