En écho au territoire de Vassivière, Angelika Markul a imaginé un ensemble inédit d'installations vidéo immersives, de tableaux et de sculptures de bronze et de cire. Elle interroge dans ce cadre notre origine à travers des paysages irréels où l'immensité de la nature et la technologie occupent une place essentielle. Motivée par un désir de capter une expérience de capter une expérience vécue dans le temps et l'espace, elle souhaite en sculpter la part invisible autour des questions de mémoire, des corps et des lieux, de la destruction et du cycle de la vie.
Parcours de l'exposition
Dans le Phare du Centre d'art, Angelika Merkul a installé avec le concours de Côme Agular Murmure, une œuvre sonore en résonance avec les paysages de Vassivière. Sa composition sonore scénographiée diffuse depuis le haut de la tour des sons puissants et intrigants puisés dans des enregistrements de phénomènes sonores mystérieux qui se sont faits entendre aux quatre coins du monde. Emis par le vent, la terre, les falaises, ils sont issus des profondeurs lacustres ou du lointain cosmos.
Dans la Nef, est projetée l'oeuvre vidéo monumentale La mémoire des glaciers, réalisée en 2019. Premier volet d'une trilogie sur l'origine, l'existence et l'évolution de l'homme, elle plonge le visiteur dans une exploration mythique à la confluence de la science et de la fiction pour envisager de nouveaux éléments d'explication à l'origine de la vie sur terre. Elle utilise des clichés caractéristiques géologiques de la comète Tchourioumov-
Les roches organiques de la comète et des glaciers, ici rapprochés, portent de manière intrinsèque et à égalité la vie et la disparition. Outre la manipulation numérique accélératrice de l'image, la bande-
Quatre grandes compositions murales regroupant quelque 25 tableaux de l'artiste – cartographies imaginaires ou paysages réels -
Dans l'Atelier du Centre d'art, l'ensemble d'oeuvres plastiques Tierra del fuego poursuit l'évocation filmée par Angelika Markul de la disparition du paysage de glaciers en Patagonie. L'oeuvre est inspirée de l'archipel Tierra del fuego situé aux confluences de l'Argentine et du Chili, à l'extrême sud du continent américain. Son paysage exceptionnel caractéristique de cette région du monde disparaît progressivement, sous l'effet du changement climatique au même titre que sa civilisation indigne, les Yagans, décimée par les Européens depuis leur découverte. Elle révèle les souvenirs enfouis dans les glaces, les objets utilisés par les Yagans, pêcheurs nomades, la dépouille d'un mylodon, animal préhistorique endémique disparu, et les reliefs cartographiques de cette terre aux chemins oubliés.
La Salle des études embarque les visiteur.se.s au cœur d'une machine exploratrice avec la projection du film BepiColombo, second volet de la trilogie entamée avec La mémoire des glaciers. Son titre provient de la mission d'exploration lancée en octobre 2018 par l'Agence spatiale européenne et l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA), leurs deux orbiteurs devant se placer en décembre 2025 autour de Mercure. La proximité du soleil fait de cette planète un objectif solaire important pour comprendre la genèse du système solaire. La vidéo confronte les images de ce satellite à celles de mines de diamants abandonnées, à ciel ouvert, situées en Sibérie Orientale et visibles par satellite. Ces images, fruit d'une collaboration de plus d'un an de l'artiste avec l'ESTEC/ESA situé à Nordwijk aux Pays-
Enfin, dans le Petit Théâtre, paré pour l'occasion de murs bleus et d'une moquette rose, la projection du film Marella entraîne le public sur les traces des dinosaures dans un autre univers aux limites du réel et de la fiction, sur la côte ouest australienne, non loin de la ville de Broome. Angelika Markul a réalisé une longue incursion sur ce territoire, avec le paléontologue Steve Salisbury et Richard Hunter, homme de loi Goolorabooloo, originaire de la tribu aborigène vivant sur la ligne du chant (the Songline) qui relier le nord au sud de la côte. Cette ligne préserve une histoire, une culture, un patrimoine et une nature extrêmement riches. Son intérêt consiste tant dans sa charge historique que dans la découverte de nombreuses traces de dinosaures, qui ont permis de faire échouer localement le projet de construction d'une usine à gaz. Ce voyage a constitué pour Angelina Markul une sorte de pèlerinage dans un territoire où le rapport au temps, à l'espace, à la transmission et à la parole est différent, autre que dans les manuels d'histoire, autre que dans l'écriture, ce qui a fortement interpellé l'artiste.
Angelika Markul a été lauréate du Prix COAL 2016 pour son projet Tierra Del Fuego et lauréate du Prix MAIF 2017 pour sa sculpture en bronze Mulodon de Terre.
Archives expositions personnelles (M)
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Le Centre d'art de Vassivière reprend à partir du 2 juin la présentation en tous ses lieux de l'exposition d'Angelika Markul, intitulée Formule du temps,visible jusqu'au 1er novembre prochain. À la frontière de l'art, de la science et de la science-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 1er mars au 1er novembre 2020. Centre international d'art et du paysage -
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