Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Ce printemps, le centre d’art de Pontmain invite Carole Chebron, une artiste qui à travers une pratique de sculpture et d’installation, nous raconte la fragilité des différentes formes du vivant. Une exposition sensible et poétique attend les visiteurs, qui vont découvrir le centre d’art rénové après les travaux de l’automne 2024. L’expression de la fragilité est au coeur de la pratique de Carole Chebron. Fragilité de ce que nous sommes, de ce qui nous entoure et nous construit ; fragilité de nos valeurs personnelles et collectives ; fragilité de notre patrimoine naturel et culturel.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
À travers ses installations et sculptures en céramique, verre, cire, plâtre… Carole Chebron tisse un dialogue entre l’intime et l’universel. Mains qui se tendent, pieds en équilibre précaire, envols d’oiseaux, cages ouvertes et suspendues, paysage minéral, apparitions oniriques… L’artiste décortique la charge symbolique de chaque chose et dévoile avec poésie nos émotions enfouies. Elle offre à voir un monde doux et calme en apparence, qui à y regarder de plus près, oscille sur un fil, là où tout peut basculer. L’artiste envahit les espaces du centre d’art du sol au plafond et présente de nouvelles créations réalisées pour l’exposition, aux côtés d’oeuvres antérieures.
Note d’intention de l’artiste
L’expression de la fragilité est au coeur de ma pratique: fragilité de ce que nous sommes, de ce qui nous entoure et nous construit; fragilité de nos valeurs personnelles et sociétales; fragilité de notre patrimoine naturel et culturel… J’imagine des dispositifs convoquant des objets, des fragments d’objets déployés dans l’espace.
L’objet avec sa charge symbolique, tient une place particulière dans mon travail. Je joue avec ce symbole, je l’écorche, l’égratigne au profit d’une lecture plus énigmatique, singulière. L’objet m’intéresse quand il devient suggestif, dévoile une de ces particularités, un profil inattendu.
Je travaille principalement sur les niveaux de sens que portent les objets et les matériaux, du collectif au plus personnel. Ma pratique réside dans la création d’un chemin poétique entre le sens collectif, historique, politique ou encore culturel, social et un sens plus personnel, émotionnel, affectif que l’on porte à ces objets, ces matériaux. C’est dans ce chemin, à double sens, que tient l’essence de mon travail.
Je porte intérêt à l’origine et la circulation des matières premières et des objets à l’échelle du monde et j’établis souvent un parallèle entre la nécessité de protéger les espèces vivantes et notre patrimoine culturel, également menacé.
Oeuvres présentes au centre d’art de Pontmain, décrites par Carole Chebron
Le jardin des retours est une expression empruntée aux marins Bretons qui au retour des grandes explorations, plantaient dans leur jardin les spécimens récoltés sur les chemins du monde. « Le jardin des retours » prend sa source dans mes origines nantaises, ainsi que dans le commerce et l’histoire des matières premières. Au travers de ce voyage dans le temps et la mémoire collective (Nantes fut une grande place portuaire ainsi qu’une “ville de négriers“), j’établis également un parallèle entre la nécessité de protéger les espèces vivantes et notre patrimoine culturel immatériel (savoir-
Silk Belt fait suite au jardin des retours. De grandes tiges en bois, plantées ou posées à différentes hauteurs et en nombre, sont partiellement recouvertes de graine en porcelaine et/ ou en verre. Elles font référence aux oeufs de papillons. Les graines, ce sont des oeufs de papillons (bombyx mori) qui vont devenir des chenilles (vers à soie). Silk Belt fait référence à «La route de la soie» qui désigne un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe et que la Chine souhaite réactiver aujourd’hui. Elles incarnent l’idée d’incubation, de gestation, mais aussi l’idée du voyage et de l’échange!
Un monde sur pattes symbolise ce que nous sommes individuellement et collectivement face au monde en grande mutation. Conçu comme un espace réflectif, ces petites pattes incarnent notre désir d’avancer et notre quête d’équilibre dans un monde instable, en mouvement. Comme plantées dans un ensemble de flaques répandues au sol, les petites formes de pieds traduisent un sentiment d’impuissance face à nos sociétés à grande vitesse, aux enjeux climatiques et l’épuisement des ressources naturelles. Il y a pourtant quelque chose de charmant dans ces petites formes en terre cuite et ces flaques en porcelaine émaillées. Quelque chose qui appartient à l’enfance, au jeu, à l’univers des marionnettes !
L’envol est un dessin mural représentant une nuée d’oiseaux. L’énergie visuelle qui s‘en dégage est chaotique. C’est pourtant l’idée d’un paysage ouvert sur l’infini, ou tout est possible, la chute aussi ! Ce dispositif nous interroge sur des systèmes d’organisations aléatoires. En effet, les oiseaux préalablement dessinés par mes soins sont rentrés dans un programme informatique, se multiplient et s’organisent sur l’écran/le papier de manière aléatoire; viennent s’ajouter manuellement les oiseaux en porcelaine noire. L’envol représente les champs du possible, là où tout peut arriver.
Allez-
Tirailler, c’est être dans l’indécision entre plusieurs désirs. Ici, il y a des mains tronquées et de petits doigts crispés, elles forment des cercles parfaits, immuables, qui se répètent, et se répètent encore dans l’espace. Les mains sont moulées, presque identiques. Il y a les mains au sol, ancrées dans le réel et celles d’en haut qui semblent avoir du mal à trouver l’équilibre. Le fil de soie circule, sous tension, de bas en haut, il se tend sur son passage de main en main. Les mains portent en elles un désir de perfection; elles sont partout à la fois, elles s’accrochent et ne lâchent rien !!!!
Exposition du 23 mars au 11 mai 2025. Centre d’art contemporain, 8 bis rue de la Grange – 53220 Pontmain. Tél.: +33 (0)2 43 05 08 29 (ou 02 43 08 47 47). Ouverture du mercredi au vendredi de 14h30 à 17h, le dimanche de 14h30 à 17h30. Fermé les 1er et 8 mai.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -