Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Pour sa troisième exposition importante à Chamalières, et suite à sa récente rétrospective « 45 years of drawing » chez Annely Juda Fine Art à Londres et à la Galerie Lelong & Co à Paris, la Galerie Louis Gendre présente durant l’été2025 de nombreux dessins, pochoirs et sculptures en bois de l’artiste britannique David Nash.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
David Nash aime les arbres et les accompagne, parfois depuis leur naissance et jusqu’à leur mort. Son travail est un témoignage, il mentionne : « Les arbres ont une vie qui ressemble à la nôtre ; ils communiquent entre eux et ont une vie sociale. Ils s’efforcent de prospérer en multipliant les échanges : dans le sol, avec les champignons, les sucs deviennent minéraux ; dans l’air, le dioxyde de carbone devient oxygène. Cette économie subtile leur permet de générer des corps résilients, de se propager et en même temps d’enrichir leur environnement. Ils prennent juste ce qui leur faut et offrent beaucoup plus. Vivants, ils se tiennent bien en équilibre, épanouis, fiers, portant en leur corps les forces essentielles de lumières, chaleur, eau, terre et air. Au fond, ils sont pleinement vivants dans leur environnement.
Morts, les voilà livrés aux insectes et aux champignons qui vivent sur eux et en eux. L’activité de ces derniers ramène l’arbre à la terre, le réintégrant sous forme d’humus.
A chaque étape, arbres et bois expriment leur lieu et progressent dans ce grand cycle d’allers-
Pour ma sculpture, je n’utilise que des arbres devenus naturellement disponibles à la fin de leur vie. Ces arbres deviennent comme une carrière de bois pour moi. Travaillant souvent là où ils ont chu, je parcours leurs veines, lignes et volumes pour trouver des formes qui fassent écho à leur personnalité, leur histoire, leur donnant une voix. » David Nash
« La pratique habituelle consiste à dessiner l'idée d'une sculpture avant de la réaliser. J'ai tendance à faire le contraire, car chez moi, « l’idée » est suscitée par la forme et la taille du bois, et pour bien l'exprimer, je préfère tailler directement dans le matériau donné. La première coupe entraîne la suivante, et un dialogue s'instaure entre l'idée et la matière. Ainsi cela m'amène souvent à dessiner la sculpture une fois qu'elle a été réalisée, car je pars alors de ce dialogue tridimensionnel pour trouver mon chemin dans le dessin. » David Nash
Textes de David Nash
Le rouge et le noir
« Mon intérêt pour ces deux couleurs sur une surface blanche a commencé avec des sculptures en séquoia partiellement carbonisé, placées dans mon atelier aux murs blancs. En dessinant ces sculptures, j'ai eu l'impression que les trois couleurs-
Des lectures ultérieures m'ont appris que ces trois couleurs sont souvent associées dans les mythes de certaines cultures. Dans l'histoire de Perceval, un corbeau noir, touché par une flèche, gît ensanglanté sur la neige : un chevalier rouge monte un cheval noir et blanc. Selon les spécialistes, le pouvoir de ces couleurs tiendrait à leur symbolisme viscéral. Le rouge est la couleur de notre vie, de notre sang. Spécifique, il a une forte présence, il est plein de force vitale, comme le sang qui pulse vers l'extérieur.
Le blanc est la couleur des os et de l'éclat de la lumière pure ; en tant que tel, li illumine. Le noir, c'est la décomposition et l'obscurité de la mort. Il est puissant en tant qu'absence de vie, li tire vers l'intérieur. Si l'on place un rouge au-
Les arbres en images
« En avril-
Les couleurs des chênes
« Les Oak Leaves Through May sont le résultat de l'observation de trois grands chênes dans un champ au début du mois de mai. Ces arbres étaient nimbés d'une brume de trois couleurs ambrées/jaunes différentes qui changeaient de jour en jour. En observant de plus près, j'ai vu que les feuilles qui sortaient de leurs bourgeons étaient d'une teinte ambre intense et qu'au fur et à mesure qu'elles se développaient, elles prenaient une couleur jaune, puis jaune pâle et enfin, lorsque la chlorophylle commençait à se former, elles adoptaient un ton vert pâle qui s'assombrissait finalement pour devenir un vert foncé cireux. La transition de l'ambre au vert moyen prend environ dix jours, et il faut vingt jours de plus pour atteindre le vert foncé définitif.
J'ai fait des recherches sur les nuanciers de pastel et j’ai acheté une gamme de couleurs qui me semblaient proches de mes observations. Puis j'ai affiné pour obtenir cinq couleurs pour les dix premiers jours de « feuillaison » des chênes. Pour présenter cette séquence, j'ai opté pour des panneaux verticaux de couleur ascendantes. Ensuite, j'ai utilisé la forme de l'arc, qui rend mieux le volume des couleurs au fur et à mesure que les feuilles poussent, mais évoque aussi l'extension de l'arbre qui tend vers la lumière. »
Exposition du 24 mai au 26 juillet 2025. Galerie Louis Gendre, 7 rue Charles Fournier – 63400 Chamalières. Tél. : 33 (0)6 04 15 64 95. Ouverture du mercredi au vendredi de 14h à 19h, le samedi de 10h à 18h.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -