Figure majeure de l’art conceptuel dans la région de San Francisco depuis les années 1960, Paul Kos se distingue par son utilisation dynamique de substances naturelles et sa prédilection pour de simples objets ou matériaux en rapport avec un site donné. Qu’ils se trouvent immédiatement dans l’environnement qu’il choisit d’investir, ou qu’ils soient plus largement liés au folklore du lieu-
Au carrefour du Land Art et de l’Arte Povera, sa pratique est aussi une quintessence de l’humour qui différencie le conceptualisme sur la côte Ouest des États-
Alors que le sel fut la toute première substance naturelle que Paul Kos intégra dans son travail, la glace le supplanta rapidement pour devenir l’un des motifs les plus récurrents à performer, et ce souvent littéralement, dans son oeuvre. Tel est le cas ici dans The Sound of Ice Melting (1970), qui consiste en huit microphones encerclant et amplifiant le gémissement sourd d’un imposant cube de glace en train de fondre sur le sol de la galerie.
Paul Kos, Condensation of Yellow Stone Park, 1969
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Le texte de Violaine Boutet de Monvel
La galerie Georges-
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Bien que l’artiste n’ait évidemment pas pu prédire au tournant des années 1970 la lutte actuelle contre le réchauffement climatique, nombre de ses oeuvres, et particulièrement celle-
À côté de ce spectacle de patinage minimaliste presqu’imperceptible, de véritables paysages sauvages et périlleux sont aussi à l’honneur, par exemple dans l’installation vidéo Donner Pass (2015) représentant un lever de soleil romantique sur le lac de montagne éponyme qui fut autrefois le théâtre givré de l’expédition « Donner » et de son issue cannibale en pleine ruée vers l’or. Et tandis que la photographie Seracs (2016) cristallise plus loin des figurines d’alpinistes dans des petits glaçons, la température remonte plus ou moins heureusement au fil des autres oeuvres exposées. Parmi elles, l’installation Condensation of Yellowstone Park into 64 Square Feet (1969/2016) présente au sol le bouillonnement continu d’une mixture semble-
De gauche à droite:
Paul Kox, The Sound of Ice Melting, 1970
Paul Kox, Donner Pass (After Bierstadt, for David Kos), circa 2016
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Exposition du 26 janvier au 3 mars 2018. Galerie Georges-
Paul Kox, Ice Make Fire, 1974