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Prix décernés


  L’art qui dialogue avec l’environnement



Prix COAL Art & Environnement 2011 :

Stefan Shankland, Marbre d’ici






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Prix COAL 2011 : Stefan Shankland, Marbre d'ici

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Le Prix COAL Art & Environnement, créé en 2010 et d’une valeur de 10.000 €, récompense un artiste pour son travail sur le thème de l’environnement. A cette récompense s’ajoute désormais une mention honorifique, visant à promouvoir une thématique. Les projets sont sélectionnés via un appel à projets international qui invite les artistes du monde entier à soumettre des projets artistiques sur le thème de l’environnement.

Pour cette deuxième édition, COAL a reçu 349 dossiers d’artistes venant de 46 pays. Quatorze projets finalistes avaient été sélectionnés.


Stefan Shankland, lauréat du prix COAL 2011 pour le projet Marbre d’ici

A l’initiative de la démarche HQAC – Haute Qualité Artistique et Culturelle, Stefan Shankland conçoit et réalise des projets artistiques intégrés aux processus de transformation urbaine.

Le projet Marbre d’Ici, conduit par le plasticien avec Raum architectes et l’équipe TRANS305 croise des enjeux artistiques, urbanistiques et environnementaux.
Il propose de créer un nouveau matériau composite (le Marbre d’Ici) réalisé à partir de gravats provenant des chantiers du bâtiment : cette matière première locale, porteuse de l’histoire d’un quartier est valorisée au travers d’un processus artistique.

Marbre d’Ici a vocation à être utilisé pour remplacer d’autres matériaux importés (granit, marbre…) et contribuer à l’identité esthétique et culturelle d’un quartier en devenir. Marbre d’Ici prend forme actuellement dans le chantier de la ZAC du Plateau à Ivry-sur-Seine (94).





Les lauréats de la mission spéciale COAL pour l’année internationale des forêts


Folia Apotropaïca par Art orienté objet

Le projet Folia Atropoïca, imaginé par le duo d’artiste français composé de Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin, consiste à accompagner le Dr Graham Dorrington (ingénieur) et le Dr David Roberts (botaniste), en forêt primaire à bord du White Diamond, l’aéronef à moteur conçu par Graham Dorrington pour observer la canopée.

L’expédition conduira à identifier une plante non encore nommée et à la baptiser officiellement Folia apotropaïca, soit la « feuille qui conjure le mauvais sort ». En recourant à des techniques mises au point par l’Université de Cambrige pour transmettre momentanément des propriétés phosphorescentes aux plantes, le duo souhaite rendre une série de lianes arboricoles temporairement bioluminescentes, et les déposer sur la canopée de façon à ce qu’elles écrivent en lettres gigantesques le nom de la nouvelle espèce. Cette inscription sera visible sur les enregistrements satellitaires.



Beuy’s Acorns par Akroyd & Harvey

Ackroyd & Harvey proposent de poursuivre l’oeuvre de Joseph Beuys en semant les glands des 7000 Chênes qu’il planta à Kassel en 1982. Cette fois, ils projettent d’en planter 7 millions dans les villes d’Angleterre et d’Europe. Le projet embrasse la déclaration de Beuy’s selon laquelle les cités et les villes devraient être « comme des forêts ».

On sait aujourd’hui que cela les rendrait moins vulnérables au changement climatique. Les sciences émergentes montrent combien les forêts sont cruciales pour la santé des villes à long terme : une augmentation de 10 % de la couverture arboricole pourrait maintenir l’augmentation des températures en dessous de 4°C.