Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Arts d’Australie • Stéphane Jacob présente Yallaroo, une exposition collective d'art aborigène rendant hommage à la transformation du désert australien après la saison des pluies. "Yallaroo", qui signifie "belles fleurs" en langue aborigène, capture l’essence de cette renaissance. Les oeuvres célèbrent le changement des couleurs, du brun aux éclats des fleurs jaunes, rouges et violettes, symbolisant la résilience et le renouveau de la terre. À travers des motifs ancestraux, les artistes soulignent la connexion spirituelle entre la nature, les ancêtres et la vie retrouvée, puisée au Temps du Rêve.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Le "Temps du Rêve" (ou "Dreamtime") est une notion fondamentale de la spiritualité aborigène australienne. Il désigne à la fois une période mythologique originelle, où les ancêtres créateurs façonnèrent la terre,les animaux et les lois naturelles, et un état intemporel dans lequel ces événements continuent d’influencer le présent. Ce concept lie les aborigènes à leur territoire et à leurs traditions, car chaque élément du monde naturel est perçu comme étant imprégné de l’esprit des ancêtres.Le Temps du Rêve est ainsi une dimension sacrée, où l'histoire, la culture et la nature se rencontrent et se perpétuent à travers les générations.
Au coeur du désert australien, un vaste territoire balayé par des vents desséchants et frappé par un soleil implacable, la vie persiste dans sa forme la plus rare et précieuse. Cette terre, souvent perçue comme inhospitalière, recèle une résilience fascinante. Chaque goutte d'eau devient un trésor, et chaque forme de vie, aussi fragile soit-
Comme l’écrit Bruce Pascoe dans "Dark Emu", « La terre qui paraît stérile n’est que temporairement en sommeil. Sous la surface, elle porte la promesse d’une vie persistante, d’une mémoire qui attend son heure. » Cette promesse se réalise pleinement lorsque la saison des pluies arrive. Après des mois de sécheresse, la terre se transforme en un tableau vivant. Les graines enfouies depuis des mois, voire des années, éclatent en une floraison éblouissante, donnant naissance aux mulla mulla, aux Sturt’s desert peas et aux hakeas, qui tapissent le sol de leurs couleurs éclatantes. La faune, elle aussi, reprend vie : les grenouilles émergent de leurs caches souterraines, les lézards se réchauffent sous le soleil retrouvé, et les oiseaux se régalent de cette nouvelle abondance. Ce spectacle fugace est un instant de beauté et de prospérité, un symbole d’espoir, une réconciliation avec la terre. Le désert, loin d’être stérile, prouve sa capacité à se régénérer et à offrir une vie rare, mais d'une richesse inouïe.
« La terre se souvient de tout », écrit aussi Alexis Wright dans "Carpentaria", et c'est dans cet équilibre fragile, chaque forme de vie — chaque fleur, chaque animal — qu’elle dévoile sa persistance. Le désert australien nous enseigne la valeur de la vie dans sa plus pure expression : une vie rare, belle et sacrée, qui renaît toujours avec force et éclat, même dans les conditions les plus extrêmes. C’est dans cette danse de résilience que se révèle toute la grandeur de ce monde austère, où l’espoir, dissimulé sous chaque grain de sable et chaque souffle d’air chaud, trouve toujours un chemin pour se manifester.
Artistes exposés : Abie Loy Kemarre / Ada Pula Beasley / Angelina Pwerle Kngale / Belinda Golder Kngwarreye / Derek Thompson Jungarrayi / Djirrirra Wunungmurra / Elizabeth Kunoth Kngwarreye / Evelyn Omeenyo / Evelyn Pultara / Fiona Wells / G.W. BOT / Josie Petrick Kemarre / Justine Nelson Nakamarra / Ken Thaiday Snr. / Konstantina / Lilly Sandover Kngwarreye / Maria Brown Nampijinpa / Marilyn Golder Kngwarreye / Melissa Lewis / Niah Juella McLeod / Ollie Kemmare / Reanne Brown Nampijinpa / Runa Williams Napangardi / Sabrina Robertson Nangala / Tjimpuna Williams
Exposition du 15 mai au 30 septembre 2025. Arts d’Australie • Stéphane Jacob, 13 rue Chapon – 75003 Paris. Tél. : +33 (0)1 46 22 23 20. Ouverture du lundi au samedi de 10h à 18h.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -