L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Extrait d’une citation de l’écrivain et chercheur en écologie végétale Jacques Tassin, «L’arbre nous donne l’heure intime du monde» (Penser comme un arbre, 2018), le titre de la première exposition personnelle de Yann Bagot en galerie, L’heure intime du monde, est une invitation à prendre le temps de percevoir, sur le papier, la respiration du monde végétal.
Réalisées lors d’une résidence de création à Bruxelles, au sein de la Fondation Sud-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Le texte de Marie Maertens
Par ses dessins qui se concentrent sur le végétal ou le minéral, Yann Bagot réinterprète la tradition de la représentation de la nature, en y ajoutant une pratique très performative. Car la question principale qui habite l’artiste, est bien celle de comment « rentrer » dans un paysage, qu’il aborde de manière tout autant physique qu’intellectuelle.
Faire corps avec le paysage est ce qui s’impose à Yann Bagot depuis ses premières séries, telles que Chaos (2012-
Toutefois, s’il peut employer les mots d’accès au sacré, de merveilleux et d’état de contemplation, c’est bien en se projetant dans une communion avec la sève, les fluides, voire en ressentant physiquement une sorte de souffle, et même la photosynthèse, que Yann Bagot va accompagner ce sentiment actif face à son sujet. Sans croquis préparatoire, il épouse un « rythme et un ressenti », et pour les grands formats, qu’il ne peut exécuter qu’à l’atelier, s’inscrit dans le même élan. « De retour de la nature, je travaille alors au sol et en jouant encore avec de l’encre, de l’eau, du sel puis des pulvérisateurs... j’essaie d’intensifier les pouvoirs de la matière, poursuit-
Par plusieurs passages, il met en avant des noirs touffus, symboles des profondeurs des forêts, ou des blancs éclatants, résurgents de l’éclat du ciel qui apparaît lorsqu’un coup de vent fait se mouvoir et papillonner les feuilles. La touche est toujours souple, dynamique et vibrante... évoquant l’invention du sublime et de paysages « humanisés » du XVIIIe siècle.
En valorisant ainsi le végétal, ou des roches et bords de littoraux, Yann Bagot s’unifie à lui-
Yann Bagot, Air, lumière, matière (Abbaye de La Cambre #31), 2022. Encre de chine sur papier, 76 x 56 cm
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Exposition du 29 octobre au 17 décembre 2022. Vernissage le 28 octobre à 18h. Galerie Robert Dantec, 5 Place de la Grande Fontaine -