Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Après une exposition au Centre d'art Gwinzegal à Guingamp, du 14 février au 08 juin 2025, Aurore Bagarry est invitée cet été dans deux autres lieux en Bretagne : le Frac Bretagne à Rennes sous le titre De la côte, et en parallèle au centre d’art Passerelle à Brest sous le titre De la côte, vers l'Ouest. Le projet De la côte a été réalisé dans le cadre de la résidence de recherche et création « Grand Ouest » soutenue par la Fondation d’entreprise Neuflize OBC et les Ateliers Médicis, avec l’aide individuelle à la création de la DRAC Bretagne.
Récents
Résultats de la recherche Supprimer Déplacer Spam Plus
Recherche
Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
.
ArtCatalyse : L'art qui dialogue avec l'environnement | Contact | Actus | A venir | En cours | Prix décernés | Archives | Lieux inspirés | Bibliographie
Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Depuis une quinzaine d’années, Aurore Bagarry photographie les formations sculpturales des glaciers des Alpes, du littoral rocheux de la Manche et plus récemment des côtes de l’Atlantique, en passant par la Gironde et la Bretagne jusqu’à la Martinique et la Guadeloupe. Le répertoire de formes ainsi produit renvoie à une pratique déjà amplement présente chez les pionniers de la photographie de la fin du 19e siècle — typologies, herbiers ou inventaires — qui visait souvent autant à documenter la nature qu’à la domestiquer.
Si le rocambolesque des expéditions est estompé par le progrès des moyens de locomotion, le matériel photographique imposant qu’elle utilise aujourd’hui encore s’en approche. À la chambre photographique, c’est avec la même obsession du détail, la réfraction des couleurs ou encore le bruissement des lumières qu’elle tente de renouer. Ce qui se joue dans les photographies d’Aurore Bagarry nous emporte à la confluence d’éléments en apparence impossibles à réconcilier, vers le vertige du temps, celui d’une Terre vieille de plusieurs milliards d’années qui rencontre et éprouve le temps des hommes, infime en comparaison. Le littoral est le lieu privilégié d’une réflexion sur le temps : il incarne à la fois la mémoire des changements lents et l’urgence des transformations actuelles. La fluidité de l’eau, sa douceur, sa forme qui épouse le sol par le bas pourraient nous faire croire à sa candeur : elle contourne, passive. Mais c’est bien elle, en douceur, qui dessine les cavernes et les crevasses. La roche se découpe par plans nettement articulés et laisse voir les couches qui ont poussé les unes contre les autres pendant des millénaires. Le vent souffle du continent et repousse l’océan avant qu’il ne se couche, féroce encore, sur le granite. Le sol se déforme, les dalles de pierre glissent les unes sous les autres, le minéral s’érode.
Les végétaux luttent avec la flèche du temps. Les photographies de paysage d’Aurore Bagarry ne se réduisent pas au témoignage géologique ou à un jeu d’échelles, elles n’énoncent pas et ne défendent pas la promesse d’une théorie, mais elles ouvrent un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, vers une immensité dont les forces nous dépassent.
Aurore Bagarry est une photographe et vidéaste française, diplômée en 2004 de l’Ecole des Gobelins, Paris et en 2008 de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Par la logique de l’atlas photographique et la pratique de la marche, elle propose une lecture personnelle du paysage par un inventaire de formes, parfois fragiles bien que monumentales (série Glaciers, 2012-
Exposition en partenariat avec le Centre d’art GwinZegal et Passerelle Centre d’art contemporain (exposition du 20 juin au 20 septembre 2025).
Exposition du 21 juin au 05 octobre 2025. Frac Bretagne, 19 avenue André Mussat -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Aurore Bagarry, Cascade Couleuvre, Le Prêcheur, Martinique, photographie issue de la série De la côte, 2022-