ArtCatalyse : l'art qui dialogue avec l'environnement

Bibliographie


  L’art qui dialogue avec l’environnement



Daniel Steegmann Mangrané, Ne voulais prendre, ni forme, ni chaire, ni matière
Editeur : Bom Dia Boa Tarde Boa Noite



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Textes de Stela do Patrocínio.

Publié avec l'Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes.

 24 x 32 cm (broché), 48 pages (ill. coul.)

ISBN : 978-3-96436-021-2. Diffusion : Les Presses du Réel


Présentation


Catalogue d'exposition : un projet d'environnement in-situ qui témoigne d'une recherche au long cours sur le dépassement des dualismes de la pensée occidentale. Avec des textes inédits en français de la poétesse « brut » Stela do Patrocínio.


L'artiste catalan Daniel Steegmann Mangrané conçoit une œuvre polymorphe (dessin, sculpture, film, installation, etc.). Son arrivée au Brésil en 2004 est motivée par sa fascination pour la forêt amazonienne – enfant il aurait voulu devenir biologiste, entomologiste ou botaniste – et par sa découverte des artistes brésiliens Lygia Clark et Hélio Oiticica. Dès la fin des années 1950, chez ces fondateurs du néo-concrétisme, l'intuition, la subjectivité et la participation du public devaient venir réconcilier des dualismes dépassés, à commencer par l'opposition, alors communément admise, entre l'objet et le sujet.






























Daniel S. Mangrané, Ne voulais prendre, ni forme, ni chaire, ni matière

  © ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2020. Tous droits réservés

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Parution mai 2020

Également nourri par l'anthropologie ou par les poèmes de Stela do Patrocínio qui lui inspirent ici le titre de son exposition, Daniel Steegmann Mangrané mêle dans son travail formes naturelles et culturelles. Il y explore l'enchevêtrement du vivant à son environnement, expérimentant l'espace comme zone de sensibilité et de relation.


Imprégné par le perspectivisme amérindien de l'anthropologue Eduardo Viveiros de Castro – qui brouille la distinction entre l'humain et le non humain – et par la pensée de Philippe Descola qui entend dépasser le dualisme nature-culture, Daniel Steegmann Mangrané transforme profondément et dans sa totalité l'espace de l'IAC. Ainsi, le parcours génère de nouvelles lignes de fuites, des perspectives changeantes ouvertes vers l'extérieur. Défini par une géométrie sensible, conduite uniquement par des faisceaux de lumière naturelle dans la pénombre, il suscite l'exploration et le tâtonnement comme pour retrouver l'essence même du vivant. Ce cheminement traduit également sa fascination pour la notion de dissolution, dissolution du sujet susceptible de mener à une prise de conscience de son milieu.


Publié suite à l'exposition éponyme à l'Institut d’art contemporain, Villeurbanne, du 20 février au 28 avril 2019.


Fasciné par la forêt tropicale, notamment par la forêt amazonienne, également nourri par la biologie et l'anthropologie, l'artiste d'origine catalane Daniel Steegmann Mangrané (né en 1977 à Barcelone, vit et travaille à Rio de Janeiro depuis 2004) mêle dans son travail polymorphe (dessin, sculpture, film, installations, etc.) formes naturelles et culturelles. Il y explore l'enchevêtrement du vivant à son environnement, expérimentant l'espace comme zone de sensibilité et de relation. Il a présenté son travail dans de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde, notamment lors de la 14ème Biennale de Lyon, Mondes Flottants.