Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Depuis plusieurs années, les alertes sur la crise climatique se multiplient et l’effondrement de la biodiversité s’accélère. Pourtant, il n’est pas évident de prendre conscience de l’ampleur de ce bouleversement. La mémoire de la nature s’estompe au fil du temps, si bien que les êtres humains semblent s’habituer inconsciemment à un environnement en constante dégradation qui, à chaque génération, devient la nouvelle norme. Ayant constaté à la fin des années 1990 que les humain·es oublient progressivement l’histoire de l’environnement, le psychologue américain Peter H. Kahn nomme cette acclimatation graduelle « l’amnésie générationnelle environnementale ».
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Le monde naturel a connu d’importantes détériorations que nous n’arrivons pas à assimiler d’une génération à l’autre. Selon Peter H. Kahn, nous faisons tous et toutes l'expérience de cette amnésie, non pas parce que nous nous souvenons plus de ce que nous avons vécu, mais plutôt parce que nous semblons oublier collectivement la nature telle qu'elle était autrefois.
Plus récemment, Peter H. Kahn poursuit ses recherches en se basant sur deux constats qui marquent nos sociétés actuelles, celui de la dégradation d’une grande partie de l’environnement et celui d’un développement technologique sans précédent. Il affirme que notre rapport à la nature s’est vu considérablement modifié par la sophistication et l’omniprésence des technologies informatiques. Si bien qu’est apparue la notion de « nature technologique », c’est-
Les études menées par Peter H. Kahn confirment que l’expérience de la nature technologique, même si elle ne peut se substituer à celle que nous avons avec le vivant, reste préférable à l’absence totale d’interaction. La relation artifice/nature est alors beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Pour lutter contre cet oubli progressif, des chercheurs et des chercheuses s’unissent pour envisager une nouvelle manière d’écrire l’histoire sous le prisme de l’écologie afin de renouer avec le vivant. Ainsi, une intelligence collective associant artistes et scientifiques s’empare des nouvelles technologies, notamment du numérique, afin d’en faire le moyen de se reconnecter avec une nature oubliée et d’en conserver la mémoire.
L’exposition Échos du passé, promesses du futur met en avant une intelligence collective associant quinze artistes qui ont conjugué leur art avec les connaissances de scientifiques pour une meilleure transmission d’une mémoire de la nature. Proposée en trois temps, elle ravive le passé d’une nature malmenée, puis explore son ingéniosité tout autant que sa fragilité afin de nous sensibiliser à sa préservation, pour ensuite révéler les futurs spéculatifs imaginés par les artistes, et dans lesquels les récits d’anticipation font écho à l’espoir d’une symbiose. Leurs remarquables collaborations ont donné lieu à des oeuvres d’une grande pluralité – sculpture, peinture, tapisserie, dessin, vidéo, installation, réalité augmentée… −, où l’utilisation des nouvelles technologies n’est pas toujours perceptible au premier regard. À travers des oeuvres sensibles, les artistes valorisent intelligences artificielles et savoir-
L’exposition évoque le souvenir d’espèces animales et végétales éteintes, dont certaines sont ressuscitées le temps d’un instant grâce à la technologie. En recréant ces « êtres numériques », les artistes célèbrent leur mémoire et attirent notre attention sur leur disparition. Puis les artistes s’ancrent davantage dans le présent en explorant l’ingéniosité de la nature, de même que sa grande fragilité, afin de nous sensibiliser à sa préservation. À partir de l’observation des comportements de communautés d’insectes potentiellement vouées à disparaître, les artistes s’inspirent des intelligences de ces espèces pour créer des oeuvres qui nous encouragent à leur protection. Celles-
Avec : Donatien Aubert, aurèce vettier, Léa Collet, Sofia Crespo, Justine Emard, Alexandra Daisy Ginsberg, Daniel Godínez Nivón, Ittah Yoda, Kasia Molga, Vica Pacheco, Sabrina Ratté, Bianca Shonee Arroyo-
Exposition du 07 mars au 13 juillet 2025. macLyon, Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle -
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