Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Du 26 septembre 2024 au 23 février 2025, le Frac Île-
Pour cette exposition inédite au Plateau, Eglė Budvytytė s’inspire librement du travail de l’archéologue lituanienne Marija Gimbutas et de ses recherches sur la période néolithique et la découverte de traces témoignant des cultures matrilinéaires de l’époque. L’exposition est centrée sur une nouvelle oeuvre vidéo, tournée dans différents paysages de Lituanie. L’installation filmique se présente comme une tentative spéculative et performative de traduire la recherche archéologique et ses matériaux — tels que les figurines d’argile et les vestiges des temples et des sites funéraires — en poésie, en images en mouvement et en chorégraphies autour du collectif et de la relation intime entre le corps et la terre.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Avec De sang chaud et de terre (Warm Blooded and Earthbound), Eglė Budvytytė, artiste lituanienne majeure sur la scène internationale, poursuit l’exploration entamée dans Songs from the Compost: Mutating Bodies, Imploding Stars, film marquant de la Biennale de Venise 2022, acquis par le Frac Île-
Cette exposition au Plateau constitue donc à la fois la première exposition d’Eglė Budvytytė en France -
Sa pratique, qui s’étend aux chansons, à la poésie, aux vidéos et aux performances, explore le pouvoir de persuasion du collectif, la vulnérabilité de la nature comme des corps et les relations entre ceux-
Plus précisément, l’exposition au Frac Île-
Ainsi, l’étude par Eglė Budvytytė du travail de Marija Gimbutas, qui est considéré comme l’un des tournants académiques les plus importants dans le domaine des études féminines par ses différentes recherches archéologiques et philosophiques sur les religions et les cultures néolithiques, a été un élément déclencheur du film. « Marija Gimbutas a passé sa jeunesse, dans les années 1920, à étudier la culture du folklore dans la campagne lituanienne, explorant les symboles, les motifs (en particulier les poteries d’argile), les chants et les pratiques encore en vigueur dans la vie rurale. Des pratiques qui honoraient profondément la terre, comme le baiser que les villageois donnaient à la terre le matin avant de partir travailler dans les champs. Ces expériences vécues de traditions enracinées dans le paganisme ont trouvé un écho dans les découvertes qu’elle a faites plus tard lors de fouilles dans le sud de l’Europe. La Lituanie étant le dernier pays d’Europe à être christianisé au 14e siècle, les pratiques païennes ont persisté pendant quelques siècles encore dans le pays. L’ancienne religion balte, peuplée de déesses et de dieux de la terre et de la forêt, a perduré jusqu’au 20e siècle, retardant considérablement l'arrivée de la modernité et sa relation réductrice et exploitante avec la nature. Marija Gimbutas conclut que des éléments de la sensibilité religieuse des déesses ont survécu dans les modes de vie de la Lituanie rurale », explique Eglė Budvytytė.
Contrer la force des normes sociales et systémiques de la modernité est fondateur de la pratique de l’artiste. Catégories de genre, cadres pédagogiques, architecturaux ou environnementaux : il s’agit pour elle de s’émanciper des déterminismes sociaux et de produire de nouveaux imaginaires ou des situations réflexives les mettant en exergue. Conséquemment, la rencontre et la collaboration occupent une place centrale dans la méthodologie de travail d’Eglė Budvytytė : elle implique d’autres artistes, des personnes détentrices d’autres savoirs et savoir-
Eglė Budvytytė (née en 1981 en Lituanie) vit et travaille à Amsterdam et à Vilnius. Elle aborde le mouvement et le geste comme des technologies permettant une subversion possible de la normativité, du genre et des rôles sociaux, ainsi que des récits dominants régissant les espaces publics. La pratique d’Eglė Budvytytė, qui s’étend aux chansons, à la poésie, aux vidéos et aux performances, explore le pouvoir de persuasion du collectif, la vulnérabilité de l’environnement comme des corps, et les relations entre ceux-
Eglė Budvytytė, De sang chaud et de terre (Warm Blooded and Earthbound), 2024 © Eglė Budvytytė
Exposition du 26 septembre 2024 au 23 février 2025. Vernissage le 25 septembre de 18h à 21h. Frac Île-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -