Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
À l’occasion de sa troisième exposition personnelle à la galerie RX&SLAG Paris, l’artiste Paul Wesenberg présente un nouveau corpus de peintures réunies sous le titre Found new paradise. Cet accrochage fait suite à Half Past Paradise, présentée en 2024 à la galerie SLAG&RX de New York. Ces deux expositions partagent une même source d’inspiration poétique : “Water from Another Source”, un poème de Barry Schwabsky, également critique d’art influent, qui agit comme un fil conducteur discret dans l’œuvre récente de l’artiste.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Pour Paul Wesenberg, la notion de « paradis » est un des archétypes les plus anciens et les plus universels de l’histoire culturelle de l’humanité. Elle transcende les époques, les croyances et les civilisations, incarnant tour à tour la promesse d’un au-
Paul Wesenberg est un artiste allemand né en 1973 qui vit et travaille à Berlin. Abîmer, déchirer, bousculer les codes de la toile lisse, Paul Wesenberg en fait son oeuvre. Cette toile « irritée » n’est plus le résultat d’un pinceau réalisant des aplats, mais bien la superposition de matières, des peaux sèches qui entourent les tubes de peintures à huiles. Il récupère et manie l’entièreté du procédé artistique. Cette importance qu’il accorde à la matière Wesenberg la considère comme une véritable identité et affirmation artistique. Ces croûtes de peintures tracent des lignes sur ses toiles et offre la possibilité d’y voir des formes de paysages. L’artiste intitule même ses oeuvres par des noms de paysages allemands qui démontre ainsi son attrait pour la nature et ce qui l’environne.
Influencé par la Nouvelle École de Leipzig — un courant artistique né dans l’Allemagne réunifiée des années 1990 — Paul Wesenberg appartient à une génération d’artistes qui se libèrent des discours programmatiques pour explorer une peinture en constante mutation. À l’instar de ses contemporains, il mêle éléments figuratifs et abstraits sans hiérarchie, cherchant une forme d’équilibre dynamique entre le lisible et le trouble, entre la surface et la profondeur.
Ses œuvres sont construites comme des territoires, des paysages intérieurs traversés par des tensions visibles. L’œil s’y attarde sur des taches de soleil, des reflets aquatiques, des feuillages obscurs, parfois sur la silhouette d’un animal — souvent un léopard — dont les yeux miroitent dans une pénombre verdoyante. Ces apparitions floues, presque spectrales, émergent de la matière picturale comme des souvenirs, des visions fugitives d’un ailleurs imaginé.
La peinture de P. Wesenberg repose sur une dialectique entre maîtrise et lâcher-
Found new paradise n’est donc ni un manifeste ni une utopie, mais un espace pictural ouvert, un lieu d’expérience perceptive où se croisent mémoire, lumière et imaginaire. C’est un paradis qui ne se donne pas tout entier, mais qui se laisse entrevoir par fragments, dans le silence vibrant d’une peinture qui pense autant qu’elle ressent.
Exposition du 03 mai au 08 juin 2025. Galerie RX&SLAG, 16 rue des Quatre Fils -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -