Exposition en cours
L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Sont ici présentées des œuvres où se manifeste avant tout l’importance de la pensée dans la création sur le long terme, et de son évolution dans le temps à partir de la mémoire et de la recherche. Ainsi se définit le travail mené par Anne et Patrick Poirier depuis 56 ans, qui aboutit à Chaumont-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Anne et Patrick Poirier, Le Monde à L’envers -
« En 2018, alors que nous préparions une exposition personnelle à la villa Médicis à Rome, nous avons réalisé avec Régis Mathieu un grand lustre. Régis Mathieu avait mis à notre disposition le matériel qui avait servi à la réalisation des lustres de la galerie des Glaces du château de Versailles.
Avec la générosité qui le caractérise, il nous avait ouvert toute grande sa caverne d’Ali Baba et ses ateliers où sont engrangés les trésors des éléments qui composent les lustres de sa production : cristaux de toutes formes, de toutes tailles, de toutes provenances, de tous styles et toutes époques… Bronzes noircis, dorés, argentés, une profusion de formes et de matières, de transparences, d’ombres et de lumières à faire tourner nos pauvres têtes d’artistes, à nous mettre la tête à l’envers. Nous avions le droit de piocher dans ces merveilles, de les utiliser comme bon nous semblait et de transformer un lustre en une sculpture lumineuse à notre sauce d’artistes contemporains !
Nous nous sentions alors très concernés, et nous le sommes toujours, par la violence qui régnait dans le monde, (et qui y règne aujourd’hui plus que jamais) et par le catastrophique bouleversement climatique qui menaçait et menace encore. II nous semblait que le monde marchait sur la tête ! Nous avons alors renversé le lustre, obtenant une vision complètement différente et avons ajouté au matériel luxueux de l’original des éléments très agressifs : couteaux aux lames ensanglantées, aiguilles menaçantes, ainsi que des objets en matériaux moins nobles : verre, plastique, fausses perles, etc.
Depuis 2018 le temps a passé et la Covid aussi. Le monde est toujours à l’envers, de plus en plus, on marche toujours sur la tête ; mais nous sommes aujourd’hui deux artistes qui travaillent ensemble depuis 56 ans, qui essaient de prendre un peu de recul et de sagesse, et nous avons choisi d’ajouter une note d’espoir et de lumière, (n’est-
Anne et Patrick Poirier sont de véritables voyageurs de la mémoire, qu’ils considèrent comme la base de toute intelligence entre les êtres et les sociétés. Ils explorent des sites et des vestiges provenant des anciennes civilisations grecques, romaines, mayas ou indiennes et les font revivre à travers des maquettes et des reconstitutions à échelles réduites. Ils sont à la fois sculpteurs, architectes et archéologues. Ils s’intéressent à la psyché dont ils ne cessent, à travers diverses métaphores, d’essayer de comprendre les structures. En s’inspirant des récits de la mythologie et à travers l’exploration de cités réelles ou imaginaires, l’oeuvre qu’ils élaborent à deux est une métaphore du temps et de la mémoire. Passé et futur y sont étroitement mêlés, nous donnant à voir la fragilité des cultures et des êtres.
Miguel Chevalier, Meta-
Thème récurrent de l’histoire de l’art, la nature l’est aussi pour l’oeuvre de Miguel Chevalier. L’artiste la transpose, la réinvente et la sublime par le biais des nouvelles technologies. Il explore, sur un mode poétique et métaphorique, la question du lien entre nature et artifice, qui coexistent et s’enrichissent mutuellement. Initiée à la fin des années 1990, sa démarche prend appui sur l’observation du règne végétal et sa transposition imaginaire dans l’univers numérique.
À partir d’études scientifiques, l’artiste a créé des spécimens qui n’existent pas, mais dont la croissance est calquée sur celle de vraies plantes. De ces recherches sont nées différentes générations d’herbiers virtuels, qui lui permettent d’orchestrer des jardins s’adaptant à des environnements très divers. « Ces oeuvres nous placent face à une nature intrigante et nous immergent dans un univers onirique. Elles captent la beauté de la nature, source intarissable pour l’imaginaire, et illustrent la constance du désir de son appropriation par l’homme. Elles cherchent à créer les conditions d’une symbiose entre ce dernier et cette nature réinventée », précise l’artiste.
Fleurs, branches, feuilles et autres bourgeons naissent, prospèrent et s’effacent, formant des tableaux sitôt apparus, sitôt transformés à l’infini. En effet, le numérique permet de créer des oeuvres génératives, qui ne reviennent jamais à leur origine, et offre à chaque visiteur un tableau unique. L’évolution des jardins virtuels ne se fait pas seulement en fonction des saisons mais en continu
L’oeuvre présentée par Miguel Chevalier dans la Galerie digitale du Domaine de Chaumont-
L’été montre des arbres pleins de vigueur, chargés en abondance de fruits, géants et saturés de couleurs. La nature fertile se donne à voir, merveilleuse et fantastique comme une toile d’Arcimboldo. Puis des nuées de fleurs apparaissent au son d’un bourdonnement rappelant leur rôle essentiel dans l’animation de la biodiversité. Vibrantes de lumière, elles saturent l’espace en une majestueuse explosion colorée. Leur succèdent alors les jaunes, rouges et bruns intenses de l’automne. Les arbres perdent leurs feuilles. Des feuilles immenses, nervurées et luminescentes, qui s’entremêlent, créant d’étonnants effets de transparence et de superposition. Elles volent avec la légèreté des plumes, avant d’être emportées par le vent d’automne. L’hiver est là, saisissant d’étrangeté. Révélant l’écorce des arbres, il offre à la nature une présence surnaturelle et magnétique.
Meta-
Exposition du 29 mars au 02 novembre 2025. Saison d’art 2025, Domaine de Chaumont-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -